gîte

gîte

gîte [ ʒit ] n. m. et f.
• 1373; giste v. 1175; a. p. p. de gésir
I N. m.
1Lieu où l'on trouve à se loger, où l'on peut coucher. abri, demeure, logement, maison. Chercher un gîte pour la nuit. Avoir le gîte assuré. Offrir le gîte et le couvert à qqn. (1965) Gîte rural : logement aménagé, à la campagne, pour recevoir des hôtes payants. Gîte d'étape, destiné aux randonneurs.
2Lieu où s'abrite le gibier, et spécialt le lièvre. bauge, forme, refuge, repaire, 1. retraite, tanière, 1. terrier. Lever un lièvre au gîte.
3Minér. Dépôt de minerai contenant des gisements. Gîte houiller, aurifère. Étude des gîtes minéraux. gîtologie.
4(1393) Partie inférieure de la cuisse du bœuf vendue en boucherie. On dit aussi gîte-gîte . — Gîte à la noix : le morceau du gîte où se trouve la noix.
II N. f. (XIXe) Mar.
1 ♦ ⇒ 3. bande. Donner de la gîte. gîter.
2Lieu où s'est enfoncé un navire échoué. souille.

gîte nom masculin (de gésir) Littéraire. Lieu où l'on trouve à se loger, où l'on couche habituellement ou temporairement : Offrir à un ami le gîte et le couvert. Emplacement où le lièvre se repose le jour ; lieu où s'abrite le gibier ; tanière, terrier. Concentration géologique d'un minerai, susceptible d'être exploitée. Morceau de boucherie correspondant à l'avant-bras et à la jambe des bovins. ● gîte (citations) nom masculin (de gésir) Jean de La Fontaine Château-Thierry 1621-Paris 1695 Mon frère a-t-il tout ce qu'il veut, Bon souper, bon gîte et le reste ? Fables, les Deux Pigeons Jean de La Fontaine Château-Thierry 1621-Paris 1695 Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe ? Fables, le Lièvre et les Grenouilles gîte (difficultés) nom masculin (de gésir) Orthographe Avec un accent circonflexe sur le i pour les deux mots (un gîte, la gîte) ; de même pour les deux verbes gîter (= loger et pencher). Genre et sens Ne pas confondre un gîte et la gîte. 1. Gîte n.m. = logement, abri. 2. Gîte n.f. = inclinaison d'un bateau sur un bord. « [...] la gîte à tribord au point que notre voilure effleure l'eau »(A. Camus). Une gîte de trente degrés. ● gîte (expressions) nom masculin (de gésir) Droit de gîte, droit, pour le seigneur, d'être hébergé par son vassal. (À partir de la fin du XIIe s., ce droit fut souvent transformé en redevance en argent.) Gîte à la noix, morceau correspondant à la partie postérieure de la cuisse du bœuf. Gîte d'étape, localité distante d'une journée de marche d'une autre, où cantonnaient les troupes en déplacement (XVIIIe-XIXe s.) ; type de gîte rural conçu pour l'accueil des randonneurs de passage. Gîte rural, logement meublé situé en commune rurale, créé ou aménagé dans des bâtiments existants pour recevoir des vacanciers. Gîte touristique, au Québec, établissement d'hébergement touristique d'un maximum de cinq chambres, où le propriétaire offre le coucher et le petit-déjeuner. ● gîte (homonymes) nom masculin (de gésir) gîte nom féminin gîte forme conjuguée du verbe gîter gîtent forme conjuguée du verbe gîter gîtes forme conjuguée du verbe gîtergîte (synonymes) nom masculin (de gésir) Emplacement où le lièvre se repose le jour ; lieu où...
Synonymes :
- tanière
Concentration géologique d'un minerai, susceptible d'être exploitée.
Synonymes :
Morceau de boucherie correspondant à l'avant-bras et à la jambe...
Synonymes :
- gîte-gîte
gîte nom féminin (de gîte) Synonyme de bande. ● gîte (difficultés) nom féminin (de gîte) Orthographe Avec un accent circonflexe sur le i pour les deux mots (un gîte, la gîte) ; de même pour les deux verbes gîter (= loger et pencher). Genre et sens Ne pas confondre un gîte et la gîte. 1. Gîte n.m. = logement, abri. 2. Gîte n.f. = inclinaison d'un bateau sur un bord. « [...] la gîte à tribord au point que notre voilure effleure l'eau »(A. Camus). Une gîte de trente degrés. ● gîte (homonymes) nom féminin (de gîte) gîte nom masculin gîte forme conjuguée du verbe gîter gîtent forme conjuguée du verbe gîter gîtes forme conjuguée du verbe gîtergîte (synonymes) nom féminin (de gîte)
Synonymes :

gîte
n.
rI./r n. m.
d1./d Lieu où l'on demeure, où l'on couche. être de retour au gîte. Gîte familial.
|| MILIT Gîte d'étape: lieu aménagé pour le stationnement des troupes en déplacement; cour. (Afr. subsah.) logement pour les hôtes de passage, en brousse.
d2./d Lieu où se retirent certains animaux. Surprendre un lièvre au gîte.
d3./d En boucherie, morceau de boeuf correspondant à la partie inférieure de la cuisse.
rII./r n. f. MAR Inclinaison d'un navire sur le côté. Prendre, donner de la gîte.

I.
⇒GÎTE1, subst. masc.
A. — [Comme habitat d'un animé]
1. [D'une pers.]. Vieilli et littér. Endroit où l'on couche, réside, temporairement ou habituellement. Bon, mauvais gîte; chercher, trouver, atteindre un gîte; être sans gîte; le gîte et le couvert. Le délabrement dans lequel il [l'hôtel de SaintQuentin] était me fit espérer d'y rencontrer un gîte peu coûteux (BALZAC, Peau chagr., 1831, p. 101). Trochut habitait vers le sud (...) Raboliot juste à l'opposé (...). Cela lui permettait de regagner son gîte sans traverser les rues dangereuses (GENEVOIX, Raboliot, 1925, p. 54) :
Un quart d'heure plus tard, nous étions attablés dans mon appartement. Elle dit en entrant : « Ah! on est bien ici ». Et elle regarda autour d'elle avec la satisfaction visible d'avoir trouvé la table et le gîte en cette nuit glaciale.
MAUPASS., Contes et nouv., t. 1, Nuit Noël, 1882, p. 864.
Spécialement
HIST. Droit de gîte. Privilège royal (puis seigneurial) donnant droit à être nourri et logé gratuitement (par les sujets ou les vassaux). Le roi (...) pouvait bien exercer son droit de gîte et se faire héberger, lui et sa suite, dans ses nombreux déplacements, aux frais de ses sujets (FARAL, Vie temps st Louis, 1942, p. 29).
ART MILIT. (aux XVIIIe et XIXe s.). Gîtes d'étapes. Localités séparées les unes des autres par une journée de marche, et permettant aux troupes de se ravitailler et d'établir leur cantonnement. De quel droit refuserez-vous le gîte de l'étape au 8e régiment de hussards, criait son colonel (ADAM, Enf. Aust., 1902, p. 84).
P. ext. Endroit pour manger et dormir entre deux étapes (d'un voyage). Misérable village, gîte d'étape plus misérable encore dont il faut bien se contenter (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 790). Fournir un gîte d'étape conçu en fonction des goûts de la clientèle aisée (JOCARD, Tour. action État, 1966, p. 114).
TOUR. Gîte rural (mod.). Logement sommairement aménagé, situé à la campagne, habituellement dans une ferme, que le propriétaire loue (à des vacanciers) sous certaines conditions. Ce régime de prêts est étendu aux formes complémentaires d'hébergement : (...) gîtes ruraux et chambres d'hôtels, auberges de jeunesse, auberges de campagne, etc. (JOCARD, Tour. action État, 1966p. 190). Aide à la constitution d'établissements d'accueil modestes (gîtes ruraux, centres familiaux de vacances, etc.) (BELORGEY, Gouvern. et admin. Fr., 1967, p. 379).
2. Abri, lieu de repos (du lièvre). Il avait vu un vieux lièvre, poursuivi par les chiens, forcer à coup de pattes un autre lièvre à sortir du gîte, pour donner le change (A. FRANCE, Lys rouge, 1894, p. 255). Je passe des journées à ma table comme un lièvre au gîte (RENARD, Journal, 1906, p. 1094).
En partic.
Tirer au gîte. Faire feu (sur l'animal) au moment où il est encore dans son gîte. J'étais bon à tirer comme un lièvre au gîte (POURRAT, Gaspard, 1925, p. 160). P. anal. Un de ces maudits tirailleurs qui, j'en suis sûr, s'embusquent dans leurs buissons, et nous tirent au gîte comme des lapins (BAYARD, Fille régim., 1840, I, 3, p. 295).
[P. allus. au proverbe : Un lièvre va toujours mourir au gîte] Au fig. On finit toujours par rentrer au pays. Jean n'était pas homme à mourir hors du gîte (MAURIAC, Baiser Lépreux, 1922, p. 201).
[P. allus. à La Fontaine, II, 14 ,,Un lièvre en son gîte songeait (Car que faire en un gîte, à moins que l'on ne songe?)``] Il croyait bien être sûr que décidément le ruisseau serait son gîte, et que faire en un gîte à moins que l'on ne songe? (HUGO, N.-D. Paris, 1832, p. 90).
ART CULIN. Lièvre au gîte, p. ell. gîte. Pâté de lièvre servi dans une terrine. Orlowski qui chasse maintenant si diligemment vous donne-t-il du gibier, afin qu'on puisse manger pâtés de lièvre, civets, gîtes (FLAUB., Corresp., 1843, p. 29).
P. ext. [En tant qu'abri d'un autre animal] Le colombier reçoit un pauvre pigeon blessé qui se traîne péniblement jusqu'au gîte (BORDEAUX, Fort de Vaux, 1916, p. 228). Une mère chatte qui déplace le gîte de son petit (COLETTE, Mais. Cl., 1922, p. 47).
B. — [Comme lieu d'une chose] Endroit où se trouve (caché ou enfoui) quelque chose. Qui sait le gîte et la culée d'atterrissage des maîtres câbles sous-marins (SAINT-JOHN PERSE, Exil, 1942, p. 224).
Emplois spéc.
1. ART CULIN., BOUCH. Gîte ou gîte-gîte. Partie inférieure de la cuisse du bœuf (cf. ESN. 1966).
Gîte à la noix. ,,Partie de la cuisse du bœuf, placée entre quasi, culotte et tranche grasse`` (CLÉM. Alim. 1978). Un berger ou un mouton (...) diminuait l'entrecôte ou renforçait le gîte à la noix (REYBAUD, J. Paturot, 1842, p. 418). Ce sont les muscles les plus épais et les mieux infiltrés de graisse (culotte, gîte à la noix, aloyau, etc.) (R. LALANNE, Alim. hum., 1942, p. 70).
2. CONSTR. ,,Chacune des lambourdes qui soutiennent un plancher`` (Lar. Lang. fr.).
3. MINES ET CARR., vieilli. Dépôt (de minerai). Synon. plus fréq. gisement. Gîte aurifère, métallifère. Des gîtes de minerais qui sont restés intacts ou qui n'ont été que superficiellement exploités (SAY, Écon. pol., 1832, p. 341). Les gîtes cuivreux contenus dans les roches de cette chaîne (ÉLIE DE BEAUMONT, B. Sté géol. Fr., t. 4, 1847, p. 35). Les minerais, inappréciables dans leurs gîtes et dans leurs filons, prennent leur importance au soleil, et par les travaux de la surface (VALÉRY, Variété [I], 1924, p. 190).
P. anal. Synon. nappe. Gîte aquifère (cf. COLAS-CAB. 1968, LEMAIRE Envir. 1975).
4. TECHNOL., vx. Celle des deux meules d'un moulin qui est immobile. Synon. meule gisante. La meule tournante et le gîte (Ac.).
REM. Gîtage, subst. masc., rare. [Correspond à supra B spéc. 2]. ,,Poutraison qui supporte les solives d'un plancher`` (Constr. métall. 1975). Dans l'enchevêtrement inaccessible des gitages [sic] on discernait des sortes de hardes pendantes (VAN DER MEERSCH, Empreinte dieu, 1936, p. 116).
Prononc. et Orth. : []. Ds Ac. 1694-1932. Étymol. et Hist. 1. a) 1176-81 son giste « lieu où l'on peut trouver à se coucher, à loger » (CHR. DE TROYES, Ch. au Lion, éd. M. Roques, 670); b) 1376 « lieu où s'abritent les animaux sauvages, le gibier [ici la loutre] » (Modus, 53, 66 ds T.-L.); p. ext. 2. 1393 bouch. (Ménagier, II, 86, ibid.); 3. fin XIVe s. « poutre sur laquelle reposent les assiettes d'un pont » (FROISSART, Chron., éd. G.T. Diller, livre I, CCXII, 50); 4. 1811 mines (MOZIN-BIBER : gîte de métal..., de sel fossile..., de minerai). Anc. part. passé subst. de gésir.
II.
⇒GÎTE2, subst. fém.
MARINE
A. — Lieu où un navire échoué se loge. Un navire échoué (...) fait sa Gîte, lorsque après s'être empli d'eau, il échoue et se place sur la plage comme dans une souille (BONN.-PARIS 1859).
Rem. 1. Attesté ds les dict. gén. XIXe et XXe s., absent des dict. spéc. postérieurs à BONN.-PARIS 1859. 2. DUPRÉ 1972 exclut catégoriquement cet emploi : ,,La gîte d'un navire, ne désigne pas du tout « le lieu où un navire échoué se loge »``.
B. — Inclinaison latérale (d'un bateau) sous l'effet du vent ou d'une cause accidentelle. Légère, forte gîte; donner, prendre de la gîte. Il faut donner une gîte sur babord, aussi forte que possible, par les caisses à eau et par les soutes (PEISSON, Parti Liverpool, 1932, p. 199). Ce gémissement des vieux voiliers qui prennent leur gîte (SAINT-EXUP., Terre hommes, 1939, p. 177).
Prononc. : []. Étymol. et Hist. 1859 mar. « lieu où un navire est échoué » (BONN.-PARIS); 1901 « bande d'un navire » (Nouv. Lar. ill.). Même mot que gîte. Fréq. abs. littér. : 556. Fréq. rel. littér. : XIXe s. : a) 677, b) 992; XXe s. : a) 826, b) 757.

gîte [ʒit] n. m. et n. f.
ÉTYM. 1373; aussi gite; giste, v. 1175; anc. p. p. substantivé du v. gésir.
———
I N. m.
1 Lieu où l'on trouve à se loger, où l'on peut coucher. Abri, demeure, logement, maison. || S'abriter (cit. 5) au gîte. || Trouver un gîte à sa convenance (cit. 6). || Trouver un gîte pour la nuit. || N'avoir pas de gîte assuré. || Chemineaux sans gîte (→ Escouade, cit. 1). || Voyageur à la recherche d'un gîte. Couvert (cit. 2).|| Avoir bon (cit. 17) souper, bon gîte et le reste, expr. prov. depuis La Fontaine (Fables, IX, 2). || « Le dernier gîte » (→ Aller, cit. 105, La Fontaine). || Offrir le gîte et le couvert à qqn.
1 Vraiment, Amour, je te vois bien puni
D'aller si tard et mendier ton gîte (…)
Ronsard, le Bocage royal, II, Amour logé.
2 Vous n'irez pas fort loin pour trouver votre gîte,
Et de la part du Prince on vous fait prisonnier.
Molière, Tartuffe, V, 7.
3 À la nuit il revenait à son gîte désolé, et au coup de marteau la petite accourait d'un pas tremblant pour ouvrir la porte d'entrée.
Baudelaire, Mangeur d'opium, II.
4 Sur les routes, par des nuits d'hiver, sans gîte, sans habits, sans pain, une voix étreignait mon cœur gelé (…)
Rimbaud, Une saison en enfer, Mauvais sang.
5 Mais cela n'avait pas l'obscurité ni la mélancolie des gîtes des laboureurs, qui sont toujours à demi enfouis au bord des chemins (…)
Loti, Pêcheur d'Islande, II, III.
(1866). Vx. || Gîte d'étape : localité désignée pour étape à des soldats en marche. Halte.
6 Depuis quelques mois, un des conjurés (…) avait indiqué la plage de Biville comme le lieu le plus propre par où pénétrer sans être repéré, et un autre conspirateur (…) avait organisé les gîtes d'étape qui permettraient de s'acheminer sans trop de peine vers Paris (…)
Louis Madelin, Hist. du Consulat et de l'Empire, Avènement de l'Empire, IV.
(1965). || Gîte rural : logement à la campagne, en général dans une ferme, loué aux vacanciers.
2 (V. 1354). Chasse. Lieu où s'abrite le gibier, et (1552), spécialt, le lièvre. Bauge, forme, refuge, repaire, retraite, tanière, terrier. || Lever un lièvre au gîte. || « Un lièvre en son gîte songeait… » (→ Faire, cit. 41, La Fontaine).(Fin XVIIe). Par métaphore (en parlant de personnes). || Revenir au gîte, sortir de son gîte (→ Ahan, cit. 1; bois, cit. 20).
7 (…) les soirs de pleine lune et de grand vent, les lièvres craintifs, trompés par la clarté lunaire et apeurés du bruit des branches, ne quittent leur gîte que fort tard dans la nuit.
L. Pergaud, De Goupil à Margot, p. 10.
Loc. prov. Un lièvre va toujours mourir au gîte : après bien des voyages on finit par rentrer et se retirer au pays — ☑ Il faut attendre le lièvre au gîte : pour être sûr de trouver quelqu'un, il faut l'attendre chez lui.
8 (…) on ignorait entièrement à Nemours l'existence du docteur Minoret à qui une rencontre inattendue fit concevoir le projet de revenir, comme les lièvres, mourir au gîte.
Balzac, Ursule Mirouët, Pl., t. III, p. 280.
3 (1811). Minér. Dépôt de minerai, contrée contenant des gisements. || Gîte houiller, aurifère. || Étude des gîtes minéraux. Gîtologie.
9 Sauf pour les diamants, extraits (…) des gîtes alluviaux qui tapissent les couches des grès primaires, les principaux foyers miniers se succèdent le long des frontières orientales (…)
A. Demangeon, Cours de géographie (classe philos.), p. 440.
Sc. Lieu où l'on procède à des recherches archéologiques. Site.
4 (XVIe, mais probablt antérieur. → Gîtage). Techn. Lambourde servant à soutenir un plancher. Gîtage, 1.
5 (1393). Bouch. Partie inférieure de la cuisse du bœuf vendue en boucherie. On dit aussi gîte-gîte.(1838). || Gîte à la noix : le morceau du gîte où se trouve la noix. || Gîte à l'os : derrière du gîte.
10 (…) je vais à la boucherie ce jour-là, et je demande un morceau de gîte à la noie (sic).
H. Monnier, Le dîner bourgeois, in Scènes populaires, t. I, p. 159 (1835).
———
II N. f. Mar.
1 (1859). 3. Bande. || Donner de la gîte. Gîter (I., B., 1.).
2 (1930, Larousse). Lieu où s'est enfoncé un navire échoué. Souille.
DÉR. Gîtage, gîter, gîtologie, gîtologue.

Encyclopédie Universelle. 2012.

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